Les femmes ont une âme… en dépit de la mauvaise bible des évêques français…
Mesdames, mesdemoiselles… malgré que le cache la bible de nos évêques français… Oui la femme a bien une âme contrairement à certains bruits qui couraient dans les familles… au temps pas si lointain où on disait encore mademoiselle et où l’âme existait encore dans le parler de l’église en France…
On le montre en effet par ce verset biblique enfin sans ambiguïté… : « les âmes des humains de sexe féminin », traduction du latin canonisé de la vulgate « animae hominum sexus feminei » (Bible, Nombres 31, 35).
CE QUI EST FORT TROUBLANT, c’est que la nouvelle bible catholique de 2013, celle lue tous les dimanches à la messe… défend ici la théorie du genre en refusant de différencier ici les femmes des hommes… et préfère écrire « quant aux personnes humaines » (Bible, Nombres 31, 35)… ce qui est une différence énorme par rapport à « les âmes des humains de sexe féminin » de la nouvelle édition de 1979 de la vulgate latine catholique, de laquelle doit être traduite la nouvelle bible liturgique catholique de 2013… Car la raison du besoin de la nouvelle bible liturgique catholique est la sortie en 1979 de la version neuve vulgate révisée, promulguée par saint Jean-Paul II. Mais le pire est que l’ancienne édition de la vulgate en latin, qui a été canonisée au 16ème siècle… écrit la même phrase exactement que la neuve vulgate de 1979 ! Il y a au moins 5 siècles que la véritable bible catholique explique que les femmes ont une âme… et la mauvaise bible catholique des évêques français en refuse toujours une traduction canonique…
Cacher que ce verset biblique parle des femmes, en remplaçant “humains de sexe féminin” par “personnes humaines“… est bien conforme à l’idéologie du genre puisqu’elle gomme les différences sexuelles. Si ce n’est pas l’idéologie du genre, que serait-ce d’autre alors que de vouloir faire perdurer cette grossièreté ancienne dans l’église de France de vouloir faire penser que les femmes n’ont pas d’âme ? On demande aux nouveaux évêques francophones qui ne sauraient pas cette grossièreté de s’insurger contre cette nouvelle traduction de leurs pairs aînés.
Sachant que ce refrain sur l’existence de l’âme de la femme (de même que le sexe des anges)… est un refrain que beaucoup de chrétiens semble-t-il ont entendu souvent dans leur vie… parfois de manière déconsidérante pour la femme… pour cette raison on se demande alors vraiment ce qui peut passer par la tête de nos évêques français pour qu’ils soient capables de dénaturer pareillement la sainte bible sacrée canonique catholique… et refuser une pareille occasion (la nouvelle traduction de la bible liturgique de 2013) de régler cette question sans ambigüité me paraît ahurissant… afin de faire taire une fois pour toutes par les sermons du dimanche les blagues sur l’absence d’âmes des femmes… qu’ils alimentent donc par leur mésenseignement ! S’il vous plaît, lecteurs sains d’esprit, vos avis sont les bienvenus en commentaire de ce présent article…
Ne traduisons pas non plus faussement par : « les âmes des hommes de sexe féminin » !… car dans la bible « homo » signifie humain car à la création de l’homme, Dieu fait l’humain à son image mâle et femelle : « Et Dieu créa l’humain (du latin homo) selon son image ; selon l’image de Dieu il le créa; mâle et femelle il les créa. » (Gn 1, 27 voir note 2).
Comme quoi il est parfois intéressant de trouver de scrupuleux traducteur du latin canonique… que certains trouvent pinailleur-ergoteur… pour répondre oui les femmes ont une âme… Car finalement à tous les égards, d’expérience, la vieille bible en latin de nos ancêtres est bien plus humaine que ses trafiquations en français du 21ème siècle ! Puisqu’un pape se plaint des abus dans l’église de « sens spirituel » et prône que même ayant l’Esprit Saint, une lecture littérale de la bible est première… cela entraîne nécessairement qu’une traduction doit de même être le plus littérale possible… (voir note 1)… donc une traduction littérale ne signifie pas un traducteur… étroit d’esprit !
Vous pourriez aussi lire un complément à cet article, Âme au masculin… âme au féminin, qui montre que les femmes, et aussi les hommes… ont non pas une… mais au moins DEUX ÂMES bibliquement !
Par Arnaud Barbey le 7 mai 2020
(texte un peu enrichi le 26 septembre 2021)
Lire aussi l’article… les femmes ont DEUX ÂMES dans la bible : Âme au masculin… âme au féminin
SOURCES :
1) Site officiel de l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones : https://www.aelf.org/bible/Nb/31
Traduction de l’AELF (Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones), autrement nommée bible liturgique catholique en (Bible, Nombres 31, 35) : « quant aux personnes humaines, les femmes qui n’avaient pas partagé la couche d’un homme, il y en avait en tout 32 000. »
2) « les âmes des humains de sexe féminin, qui n’avaient pas connu les hommes, trente-deux-mille. » traduit de la neuve vulgate “typique” et de la vulgate canonique en (Bible, Nombres 31, 35) : « 35 animae hominum sexus feminei, quae non cognoverant viros, triginta duo milia. » Source : site officiel du Vatican : http://www.vatican.va/archive/bible/nova_vulgata/documents/nova-vulgata_vt_numeri_lt.html#31
NOTE 1 : voir l’article avec sa troisième partie « signification spirituelle » : http://blog.arnaud-barbey.fr/2020/04/09/lecture-litterale-de-la-bible/
NOTE 2 : Traduit de la neuve vulgate “typique” et de la vulgate canonique en (Genèse 1, 27) : « Et creavit Deus hominem ad imaginem suam; ad imaginem Dei creavit illum; masculum et feminam creavit eos. »
Tout ça est bien beau mais la Vulgate 1°) ne fait pas référence aujourd’hui 2) était une très mauvaise traduction car les connaissances de l’hébreu n’étaient pas aussi disponibles qu’aujourd’hui.
Si l’on regarde le texte hébreu originel,il ne parle pas d’âmes du tout, et encore moins “d’âmes d’humains de sexe féminin”.
Les mots employés en Nb 31, 35 sont “nephesh” pour dire le nombre total de “personnes” (au sens d’êtres vivants, pourvus de sens, émotions et souffle, d’âme si vous voulez) et puis le mot “Ishshah” pour désigner des femmes (féminin de Ish, l’homme mâle, tels qu’ils sont d’ailleurs employés dans le récit de la Genèse).
Il est bien clair que la traduction de la Vulgate est sur ce point hors sujet.
Par ailleurs, citer Nb 31, 35 : une énumération de prises de guerres (en clair d’esclaves) avec cette précision vantarde que parmi ceux-ci il y a tant de sujets femelles qui n’ont pas encore connu d’hommes, pour soutenir votre propos…c’est un peu limite, quand même.
Il faudrait vous former un petit peu plus avant de vous exprimer publiquement sur ce genre de sujet au risque d’induire les gens en erreur.
Votre intention est certainement généreuse mais, comme pour toute discipline, il est bon d’acquérir les principes fondamentaux de l’éxégèse avant de s’amuser à voler de ses propres ailes.
Je vous remercie de votre commentaire.
Vous me dites que, je vous cite : « la Vulgate 1°) ne fait pas référence aujourd’hui ».
Pouvez-vous me dire s’il vous plaît pour qui la neuve vulgate ne fait-elle pas référence aujourd’hui ?
Car pour qui se dit catholique, la neuve vulgate latine est bien l’édition « typique » à employer dans la liturgie selon la demande du Concile Vatican II.
Avec mes remerciements pour votre réponse,
Arnaud
Réponse à Correctif,
Je trouve votre nom « Correctif » imbu de lui-même !
A tort vous me dites que le texte hébreu originel ne parle pas d’âmes du tout mais emploie le mot «nephesh»… dont vous finissez par m’écrire qu’il signifie âme…!
Pardonnez-moi mais me reprocher de parler d’âme alors que vous admettez qu’il s’agit bien d’une âme… me semble n’être qu’un artifice pour dénigrer un article montrant que bibliquement la femme a bien une âme.
Il peut sembler que vous vouliez ainsi cacher que la femme a une âme… d’autant plus que vous les appelez ici “sujets femelles” alors même que votre propre référence en hébreu pour ce verset «Ishshah» désigne des femmes selon votre commentaire. N’avez vous donc pas peur d’être traité de misogyne !
Qui qu’il en soit votre commentaire traduit votre rejet du Magister Catholique canonique par votre refus de la vulgate canonisée par le Concile de Trente : vous refusez ainsi que ceux qui ont travaillé aux diverses traductions/révisions de la vulgate aient pu être saisi par l’Esprit-Saint auteur du don de toutes langues depuis la Pentecôte… Et vous prenez donc comme source exclusivement des textes dont l’origine historique est inconnue et qui ont pu être en partie, mais suffisamment, invalidés par l’action des erreurs, voire dénaturations, au cours de l’histoire soumise parfois aux démons du “prince de ce monde”, avant qu’ils ne fussent sous la garde de l’Église du Christ bâtie sur saint Pierre, et sur laquelle Jésus exerce sa grâce afin que les voies de l’enfer ne prévalent pas sur elle (Mathieu 16, 18).