Benoît XVI… et la Commission théologique internationale…
Résumé : L’Esprit Saint n’agit pas chez tous les théologiens de la Commission théologique internationale… avoir un seul cœur et une seule âme (Actes 4, 32)…. Unité de l’église…
Entièrement d’accord malheureusement avec le triste constat de notre Pape émérite Benoît XVI, constat tel que présenté par cet article de Vatican News du 29 novembre 2019 sur la Commission théologique internationale [1]… Triste constat car quel serait le besoin de rappeler si cette Commission allait bien, que : « la foi unique puisse conduire aussi à une orientation commune de la pensée et du “parler” de Dieu, et de sa Révélation »…
Benoît XVI évoque simplement que quand l’Esprit Saint agit… une communauté a un seul cœur et une seule âme (Actes des Apôtres [2])… c’est-à-dire une seule pensée et un seul désir, car le cœur signifie le mental, et l’âme le désir. Benoît XVI reproche donc que l’Esprit Saint n’agisse pas chez tous les théologiens de cette Commission théologique internationale… Ma propre expérience personnelle me pousse en effet à constater que la foi est absente en général de la théologie… la foi étant confondue le plus souvent avec la simple croyance… croyance qui peut alors emmener le « théologien » en dehors du Magister Pontifical jusqu’à le combattre !
Je comprends que si les « théologiens » n’ont pas pu « réaliser une unité morale de la théologie et des théologiens dans le monde. »… c’est que tout simplement la plupart n’ont pas la foi en le Magister Catholique (par exemple en l’édition typique neuve vulgate latine de la bible)… leurs relativismes hors Magister expliquent tout simplement les divergences. Quant à ceux qui n’ont pas la foi.. il leur faudrait alors l’humilité d’accepter la neuve vulgate typique… «Seule l’humilité peut trouver la Vérité, » dit notre Pape émérite…
Donc sans la foi en le Magister… et sans humilité… la Commission théologique internationale est vaine si, je cite l’article : elle fut inaugurée « pour combler l’écart qui s’était manifesté au Concile Vatican II «entre la théologie qui se déployait dans le monde» et le magistère pontifical. »…
Je fais donc mienne l’expression « théologie du monde » qui, en opposition à la « théologie sacrée » demandée par le Magister, décrit admirablement ceux qui par exemple traduisent la bible avec un dictionnaire profane ; ou ceux qui ne se servent pas du tout des écritures sacrées mais d’écritures saintes seulement ; ou ceux qui préfèrent prendre comme canon d’autres théologiens… se recopiant les uns les autres en se congratulant mutuellement en dehors de la vérité de la sainte Eglise ; ou ceux qui se réfugient dans une « interprétation » des écritures sacrées à cause du fait qu’ils ne les comprennent pas… ou surtout qui n’en veulent pas… ce dernier cas me semble représenter une bonne partie de mes interlocuteurs… qui peuvent tendre alors vers l’hypocrisie pour protéger leur étiquette select de « catholique » à laquelle ils tiennent socialement, pour ne pas être considérés comme des protestants qu’ils sont en réalité !
Prions pour que, au moins ceux qui se présentent comme, ou bien portent des signes extérieurs de catholiques, acceptent selon le Magister la neuve vulgate latine en tant que “typique“, c’est-à-dire le seul type à partir duquel toutes les saintes écritures en langues vulgaires doivent être conformes comme venant de ce seul moule (voir définition d’un type en www.cnrtl.fr/definition/type/substantif : je me réfère ici temporairement à une définition du monde car je n’ai pas encore trouvé la signification Magistérielle du mot latin “typicus” : ceci dit, ce mot “typicus” semble remplacer dans le Magister, le mot “canonique” attribué par le Concile de Trente à une plus ancienne édition de la vulgate latine).
Prions donc finalement afin que l’unité communautaire de cœur et d’âme donnée par l’Esprit Saint agissant en tous, et traduite par l’obéissance au Magister Catholique canonique, soit trouvée en premier lieu dans la communauté épiscopale ; en espérant que de là l’obéissance au Magister se décline dans toute les églises.
Et prions pour que les théologiens comprennent les paroles de notre Pape François en continuité avec le Magister Papal en sa globalité et avec les saintes écritures sacrées et typiques de l’édition latine neuve vulgate.
Par Arnaud Barbey le 30 novembre 2019
[1] Source : www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-11/benoit-xvi-message-commission-theologique-internationale-50-ans.html
[2] Traduit de la neuve vulgate typique en (Actes des Apôtres 4, 32) « Multitudinis autem credentium erat cor et anima una,… »